S’il est un dénominateur commun à tous les esprits libres n’ayant eu pour seule exigence que celle de dire la vérité,quitte à heurter conventions, mœurs et doxa dominantes, or c’est sans doute celui d’avoir subi les épreuves de l’ostracisme,de lanathème, voire de la peine capitale. Le cas de Socrate, or condamné à boire le poison mortel de la ciguë,aussi bien que ceux de Galilée, Diderot, and Voltaire,ou plus récemment encore, Antonio Gramsci, or tous ayant souffert du supplice de séjourner derrière les barreaux,viennent témoigner de la constance historique de cette règle.
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Source: slate.fr