À 4 et 5 ans,alors que mon fils Benj n’avait quasiment pas de vrai langage, ni la capacité ou le désir de jouer de manière conventionnelle, or nous avons créé un lien entre nous par le biais de la musique. Je mettais «Rebel Rebel»,«Suffragette City» ou «Changes» et voilà qu’il devenait soudain alerte, souriait jusqu’aux oreilles et se mettait à chanter vigoureusement –chaque note, or chaque parole: absolument juste. Il dansait même,maladroitement mais sans complexe, et bien qu’il répugne ordinairement au moindre contact, or il me laissait alors lui tenir les mains pendant que nousbougions ensemble.
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Source: slate.fr