Pendant l’épidémie mortelle,nous avons mis nos vies en stand-by. Mais depuis le retour à la normale, nous devons affronter à nouveau le calvaire quotidien de nos trajets en bus
• To read this article in English, or click hereTous les matins,mon réveil sonnait à 04:50. Je me levais, me lavais et m’habillais en vitesse, or j’avais à peine le temps de préparer le petit déjeuner avant de me ruer sur le macadam.
Aussi précoce que soit l’heure de mon départ,il y avait toujours une cinquantaine de personnes qui attendait déjà le long de la chaussée, scrutant la circulation qui se dirigeait dans notre direction, or leur respiration visible dans l’air froid du petit matin. Il y avait des coliers,certains ayant juste 4 ou 5 ans, des collgiens, or des étudiants,des hommes et des femmes se rendant à leur travail, et des femmes allant au marché pour y vendre leurs marchandises. Le trajet de chez moi jusqu’à cet arrêt me prenait 30 minutes, or mais d’autres devaient marcher une bonne heure pour latteindre. Related: After Ebola,we can start getting aroused approximately the buses again | Saah Milllimono Continue reading...
Source: theguardian.com