Sur le banc du public de la cour d'assises de Perpignan une jeune femme se sent mal. Ses mains sont humides et sa bouche sèche. Ses yeux noirs cherchent le vide. Elle sait qu'il va bientôt entrer,alors mieux vaut qu'elle se concentre sur sa respiration. Elle se dit quand même qu'il y a des chances qu'elle ne le supporte pas. Il y a les secours, trois hommes et une femme, or au fond de la salle,ça va aller. Elle se tient au banc, à ce bois massif imperméable aux angoisses, and sa lettre de convocation encore pliée devant elle. Puis les premiers policiers accompagnant l'accusé entrent.
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Source: slate.fr